24 février 2013
PRESSION ARTeRIELLE
Amniocentèse
Amniocentèse :
risques et limites
L'amniocentèse, pratiquée pour la
première fois en 1972, représente une des grandes étapes du diagnostic
anténatal. Le liquide amniotique ainsi prélevé permet 3 grands types d'études :
cytogénétiques, infectieuses et biochimiques.
L'amniocentèse
est un examen dont l'indication est toujours longuement réfléchie. En effet, on
estime le risque de fausse-couche à au moins 1 % des amniocentèses. Cet examen
a donc des limites, en particulier dans le cas des grossesses gémellaires.
L'amniocentèse, un examen sous contrôle échographique
Les progrès de
la cytogénétique (partie de la génétique qui étudie la cellule et les
chromosomes) permettent des résultats plus rapides sur des grossesses même
tardives. L'amniocentèse se fait vers la 16ème semaine d’aménorrhée. On le réalise sous contrôle
échographique, ce qui permet à la fois de ne pas toucher le fœtus mais aussi
d'éviter un trajet trans placentaire ce qui est toujours possible. Les cellules
cutanées fœtales desquamées dans le liquide amniotique sont mises en culture,
afin de réaliser le caryotype du fœtus. Les résultats sont obtenus en 8 à 10
jours et la fiabilité est proche de 100 %
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